Le groupe minier Eramet se lance dans le recyclage de batteries
Le groupe prévoit l'ouverture d'une usine pilote «cet été» en France
Dans ses mines, le groupe Eramet extrait du nickel, du cobalt et du manganèse. Il travaille également sur un immense gisement de lithium, en Amérique du Sud. Tous ces métaux sont utilisés dans la fabrication des batteries pour véhicules électriques. Mais le groupe français s'intéresse également aux matières premières de seconde génération, c'est-à-dire issues du recyclage. Eramet planche précisément sur un gros projet de recyclage des batteries, dénommé ReLieVe.
Ce programme vient d'obtenir une subvention européenne de 70 millions d'euros de la part du fonds pour l'innovation de la Commission. « Ceci démontre sa crédibilité », s'est félicité Eramet dans un communiqué.
Une usine de démonstration, située dans le centre de R&D du groupe à Trappes, est aujourd'hui en cours de construction. Son lancement est prévu cet été.
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Mise au point d'un procédé de recyclage
Une usine de recyclage de grande capacité devrait ensuite être construite à Dunkerque : elle devrait pouvoir traiter 200.000 batteries de voitures électriques chaque année à partir de 2025, selon le magazine Challenge.
Dans ce projet, Eramet n'est pas seul. Il a mis au point le procédé de recyclage proprement dit, pour récupérer la « black mass », la poudre noire qui contient les métaux (lithium, nickel, manganèse et cobalt). Suez, de son côté, va se charger de la collecte et du démantèlement des batteries usées.
Les ventes de voitures électriques augmentent fortement, mais le recyclage se fera en fin de vie. Le calendrier du projet semble adéquat pour gérer
cette montée en puissance.
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