Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Wish : le Conseil constitutionnel valide les sanctions à l’encontre du site

La plate-forme d’e-commerce, qui écoule de nombreuses contrefaçons, avait été sanctionnée à la fin de 2021. Elle restera tenue à l’écart des magasins d’applications et des résultats des moteurs de recherche.

Par 

Publié le 21 octobre 2022 à 17h20

Temps de Lecture 1 min.

Le Conseil constitutionnel a confirmé, vendredi 21 octobre, le bien-fondé des sanctions sévères prises par les autorités françaises à l’encontre de Wish à la fin de 2021 : le site d’e-commerce aux prix attractifs reste exclu des magasins d’applications de Google et Apple ainsi que des moteurs de recherche. Wish avait tenté un premier recours devant le tribunal administratif de Paris, qui s’est soldé par un échec, avant de déposer en juillet une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) se fondant sur la liberté d’expression et la liberté d’entreprendre. C’est sur cette QPC que Conseil constitutionnel vient de se prononcer.

L’Etat avait choisi de sanctionner Wish à la suite d’une enquête de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), rendue publique en 2020, qui dénonçait la forte proportion de contrefaçons dans les rayonnages du site. Y figuraient notamment des articles « présentant des logos et signes distinctifs s’apparentant à ceux de marques déposées notoires » et 90 % des appareils électriques analysés étaient considérés comme dangereux, comme 62 % des bijoux fantaisie, et 45 % des jouets.

Le site reste accessible

Après avoir notifié à la plate-forme le caractère illicite de ces articles, la DGCCRF a constaté qu’une fois retirés ces produits réapparaissaient souvent sous un autre nom. Elle a sommé Wish de se mettre en conformité puis a estimé n’avoir pas reçu de « réponse satisfaisante », ouvrant la voie aux sanctions de novembre 2021. Exclu des magasins d’applications et déréférencé, le site marchand demeure toutefois accessible sur le territoire français lorsqu’on tape son adresse en toutes lettres dans un navigateur Internet.

Wish est conscient des éléments qui lui sont reprochés, comme le montre un dossier d’introduction en Bourse déposé par la plate-forme à la fin de 2020, dans lequel sont décrits les risques associés à son secteur d’activité : « Notre marque pourrait souffrir si nos marchands recourent à des pratiques non éthiques ou illégales, comme la vente de produits frauduleux ou contrefaits. »

L’entreprise américaine, sise à San Francisco et à présent cotée à Wall Street, figurait en 2020 à la huitième place du top 15 des marchands les plus fréquentés en France, selon la Fédération d’e-commerce et de vente à distance. « Elle n’apparaît désormais plus dans notre top 20 », fait savoir au Monde un porte-parole de la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad), « mais sa chute a démarré dès avant les mesures de fin 2021 », précise-t-il.

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.