On le sait depuis ses origines : la vision macroniste du monde assimile en priorité le sujet du numérique au développement des start-up. L’actuel ministre chargé de ce portefeuille (officiellement, «Transition numérique et Télécommunications»), le très discret Jean-Noël Barrot, s’inscrit parfaitement dans cette équation. D’après sa déclaration d’intérêts auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), récemment publiée, l’ancien député des Yvelines est actionnaire d’une jeune société technologique, LMP, dont le nom commercial est eXplain. Le membre du gouvernement en détient moins de 1% du capital et estime sa participation à 27 816 euros – chiffre validé par la HATVP après correction (une première déclaration portait une évaluation inférieure).
LMP est l’acronyme des noms des trois fondateurs de cette entreprise créée en 2012 : Guillaume Liegey, Arthur Muller, Vincent Pons. Trois hommes autour de la quarantaine, formés