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Agence spatiale européenne : vers la fin d'une chasse gardée franco-allemande 

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Après audition des différents candidats, l'actuel directeur des programmes d'observation de la Terre de l'Agence spatiale européenne, l'autrichien Josef Aschbacher, serait le mieux placé pour diriger l'agence.

Josef Aschbacher, directeur des programmes d'observation de la Terre de l'ESA, a rejoint l'agence internationale il y a trente ans.
Josef Aschbacher, directeur des programmes d'observation de la Terre de l'ESA, a rejoint l'agence internationale il y a trente ans. (ESA)

Par Anne Bauer

Publié le 26 nov. 2020 à 16:43
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Pas moins de 220 candidats ont envoyé un dossier de candidature pour prendre la tête de l'Agence spatiale européenne (ESA). Parmi ceux-ci, nombre de personnes souhaitent juste se faire connaître - le plus jeune des candidats aurait moins de… 10 ans. Mais à l'ESA, on ne plaisante pas avec les formes et tout dossier enregistré compte pour une candidature. Néanmoins, au sein des « candidats sérieux », anciens ministres ou dirigeants du secteur spatial, un candidat tiendrait à présent la corde : l'autrichien Josef Aschbacher, actuel directeur des programmes d'observation de la Terre à l'Agence spatiale européenne pour remplacer à l'été prochain, l'actuel directeur, l'Allemand Jan Wörner.

Ce candidat maison aurait les suffrages d'une majorité des délégations spatiales des 22 pays membres de l'agence. Dans la ligne finale, il était en compétition avec l'espagnol Pedro Duque, ancien astronaute et ministre des sciences et avec le chef de l'agence spatiale norvégienne. L'Italie, troisième contributeur financier de l'ESA derrière la France et l'Allemagne, espérait obtenir les rênes après le mandat de l'ellemand Jan Wörner (6 ans) qui succédait lui-même au Français Jean-Jacques Dordain. Mais trop controversé, son candidat officiel n'a pas passé la rampe, tandis que l'actuel président du CNES, Jean-Yves Le Gall, se serait vu barrer la route par l'Allemagne (dont le délégué à l'espace, Thomas Jarzombek est furieux contre les surcoûts et les retards du programme Ariane 6) .

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