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«Influvoleurs»

Une information judiciaire ouverte contre Booba pour le cyberharcèlement de Magali Berdah

Le rappeur, accusé depuis plusieurs mois par la papesse des influenceurs d’avoir orchestré contre elle une campagne de cyberharcèlement, est visé par une information judiciaire ouverte «récemment».
par AFP et LIBERATION
publié le 5 juillet 2023 à 10h16

Le rappeur Booba, accusé de cyberharcèlement par la papesse des influenceurs Magali Berdah, est visé par une information judiciaire ouverte «récemment», a indiqué mercredi une source judiciaire à l’AFP.

De son vrai nom Élie Yaffa, le rappeur est accusé depuis plus d’un an par la femme d’affaires et patronne de la puissante agence Shauna Events, spécialisée dans les relations entre de nombreuses personnalités issues de la TV et les marques, d’être le chef d’orchestre d’une campagne de cyberharcèlement à son encontre. Le «Duc de Boulogne», qui vit la majeure partie de l’année aux Etats-Unis, a été convoqué par un juge d’instruction parisien à une date non précisée par la source judiciaire.

Campagne contre les «influvoleurs»

Sur les réseaux sociaux, l’artiste s’est lancé dans une croisade contre ceux qu’il a baptisés les «influvoleurs», les accusant de multiples arnaques à l’encontre des internautes. Dans sa ligne de mire dès mai 2022 : Magali Berdah, qu’il accuse de pratiques commerciales trompeuses, à coups d’attaques personnelles et de vidéos non sourcées. Dans la foulée de premiers tweets virulents, Magali Berdah avait déposé une première plainte, suivie de dizaines d’autres.

Depuis juin 2022, le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris mène des investigations. Dans ce cadre, Booba avait déjà été convoqué, sans se présenter. En revanche, vingt-huit personnes ont reçu une convocation pour comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris, selon un bilan actualisé obtenu mercredi par l’AFP auprès du parquet.

Ces personnes, «hommes et femmes», «résidant partout en France», y seront jugées pour cyberharcèlement aggravé, menaces de mort ou encore menaces de crime, a précisé le parquet. Il leur est reproché des messages tels que : «On va te brûler», «Va mourir salope», «Je vais t’violer salope»… adressés à Magali Berdah sur les réseaux sociaux.

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