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Arnaques sur internet : une plateforme lancée pour déposer plainte en ligne

La plateforme est en phase d'expérimentation depuis octobre 2021.
La plateforme est en phase d'expérimentation depuis octobre 2021. sitthiphong / Adobe Stock

Elle couvre une dizaine d'escroqueries en ligne, dont le piratage de messageries, le chantage en ligne, les rançongiciels ou les fraudes liées aux sites de ventes.

Plus besoin désormais de sortir de chez soi pour porter plainte après avoir été victime d'une arnaque sur internet. Le gouvernement a lancé mardi la plateforme THESEE (pour «traitement harmonisé des enquêtes et signalements pour les e-escroqueries»), qui «a pour objectif de permettre aux particuliers de déposer une plainte en ligne sans avoir à se déplacer dans un commissariat ou une brigade de gendarmerie», indique le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

Elle permet de couvrir une dizaine d'escroqueries en ligne, parmi lesquelles «le piratage de messageries électroniques et instantanées, le chantage en ligne, les rançongiciels, l'escroquerie à la romance ou “romance scam” (gagner l'affection d'une personne sous une fausse identité, afin de lui soutirer de l'argent), l'escroquerie à la petite annonce et les fraudes liées aux sites de ventes».

La plateforme était en phase d'expérimentation depuis octobre 2021, alors qu'elle devait initialement être lancée en 2018. Dans un communiqué publié le 6 mars dernier, Beauvau annonçait le lancement officiel d'une «version consolidée» à partir du 15 mars. Ce mercredi 16 mars, elle était opérationnelle et «avait déjà reçu des plaintes», indique-t-on à la police nationale.

Disponible via le site service-public.fr

Le mode d'emploi pour y avoir accès avait été expliqué le 7 mars dernier lors d'une présentation du dispositif au ministère de l'Intérieur. THESEE est disponible via le site service-public.fr. Après avoir coché les cases correspondant à sa situation, l'internaute est orienté vers la plateforme son cas est couvert le dispositif. Pour faire sa demande de plainte ou son signalement, il doit s'identifier avec FranceConnect. Il dispose ensuite de 30 jours pour finaliser sa plainte.

Une fois effectuée, sa demande est examinée par des enquêteurs de la police nationale ou de la gendarmerie nationale. L'internaute reçoit ensuite un message dans le cas où sa plainte est validée. «Les éléments contenus dans la plainte sont ensuite transmis à l'outil d'analyse, qui permettra à THESEE de faire des recoupements et de commencer des enquêtes sur ces recoupements», a-t-on expliqué à Beauvau. Une équipe de 17 policiers et gendarmes «est dédiée à la validation des plaintes et premiers actes d'investigations», peut-on lire dans le communiqué du ministère.


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10 commentaires
  • Jepino

    le

    En matière de sécurité informatique, le problème est souvent assis dans le siège face à l'écran. Quant à cette nouvelle plateforme, c'est déjà une arnaque politique de la même famille que Bloctel d'une inefficacité redoutable...

  • Tsarlette

    le

    Comme pour les autre problèmes de sécurité (vols, agressions. etc) il faut malheureusement apprendre à se débrouiller seul: vpn, pare-feu, anti virus et détection des arnaques. J'en subit 2 à 10/jour, et même signal.spam m'a considéré comme spammeur ! alors qu'ils considérait 20 à 30 % de mes vrais positifs comme des faux positifs. Je soupçonne aussi un certain gros hébergeur de messagerie de ne pas sécuriser l'accès des ses employés : je reçois des Spams sur toutes mes adresses mail de cet hébergeur !

  • AirWitch1

    le

    Il y aura des milliers de plaintes, elles seront donc très longues à être traitées et ne le seront que sommairement - si elles peuvent l'être. Les escrocs étant à l'étranger pour la plupart, elles n'aboutiront pas.

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